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Après le plessis, nous avons décidé, en 2023, de construire un abri pour le bois de chauffe. Nous avons, comme d’habitude, utilisé des outils traditionnels afin d’éviter le plus possible les méthodes et outils moderne. C’est bien le cheminement qui comptait le plus ici, même si le produit final est d’une importance capitale.
Nous avons donc trouvé un arbre (pruche) que nous avons abattu et coupé afin d’obtenir deux piliers et une transversale. Nous avions l’idée d’enterrer une partie des piliers que nous brûlerons afin d’en protéger la base. Nous avons acheté une doloire et utilisé des haches et des planes pour équarrir ces trois morceaux.
Une fois les bois équarris, nous avons façonné les tenons et mortaises qui nous permettront d’assembler la structure de la façade de l’abri.
Voilà où nous en sommes. Nous avons pensé à un toit en chaume, mais il faut voir ce qui est disponible près du site de note campement. L’herbe à lien (spartina pectinata) est une option, le phragmite (espèce étrangère envahissante) ou autres types de roseaux feraient bien l’affaire (la quenouille est d’ici). Le problème, c’est qu’il faut récolter et transporter tout cela. L’autre, c’est qui faut être plusieurs pour couper la quantité nécessaire. Une autre solution est le bardeau de bois, ou encore tavaillon ou tavillon. Il faudra alors se procurer un départoir.
Affaire à suivre.
Quelle idée saugrenue ! Construire un plessis, mais pourquoi faire ? En fait, près de l’auberge du terrain des terres d’Éliasgoth, il y avait bel et bien une zone de cultures. On y trouve encore tomates et maïs – pas très France XVe, me direz-vous avec justesse, mais l’autre moitié de cette parcelle était en jachère.
J’en ai parlé au groupe, aux propriétaires des lieux, et le projet s’est concrétisé. Nous allions donc planter plantes et légumes typiques de la France de la moitié du XVe siècle. Restait alors un problème à régler : Qu’est-ce qui était planté dans chaque région ? Est-ce que tut le monde plantait la même chose dans la France de la seconde moitié du XVe ? Cette conversation est hors-sujet ici, j’En parlerai donc dans une autre section de ce site.
Revenons donc à nos moutons. Il fallait d’abord choisir un bois qui permettrait une construction optimale et durable dans le temps, considérant nos hivers québécois assez rudes, merci. Notre choix s’est principalement reposé sur du merisier. Alors, on oublie noisetier et saule, car ‘’niet’’ à proximité.
Les pieux du plessis sont par contre en pruche, je crois. Les branches horizontales qui sont tressées en zigzag autour des pieux sont en merisier. Les pieux sont plantés solidement dans le sol à deux pieds sous terre, donc environ 61 centimètres. Soit dit en passant, la hauteur des poteaux du plessis est de 4 pieds (hors terre). Pour bien faire les choses, il aurait fallu brûler légèrement la partie des pieux qui est fichée dans le sol afin d’éloigner les bibittes et donner plus de longévité à ces poteaux. Ça n’a pas été fait par manque de temps et de main d’œuvre. Pas facile de réunir tout le monde pour ce genre de projet. Si vous faites partie d’une troupe de reconstit, vous comprenez ce dont je parle. Les poteaux ou pieux ont dû être aiguisés en forme de pointe, donc. Puisque nous ne disposions pas de taille crayon géant, nous avons besogné à l’aide d’une hache et d’huile de coude. C’est à cette étape qu’il aurait fallu noircir les pointes en les brûlant, ou au pire en les enduisant d’une substance telle que le goudron (paraît que ça retarde le pourrissement).
Pour planter les pieux, nous avons utilisé un escabeau et une masse. Il faut être patient, mais le résultat est probant. Nous avons espacé les pieux de moins d’un mètre. Ici, le plessis doit réellement protéger les légumes (modernes et ‘’médiévaux’’) et herbes des animaux sauvages ayant une fringale, donc l’esthétique était moins importante lors de la construction. Est-ce qu’au XVe, le gars qui érigeait son plessis pensait à l’esthétique, et construisait son plessis comme ceux que l’on voit parfois sur Internet, tressé au millimètre près, avec chaque branche mesurant exactement le même diamètre ? D’ailleurs, le diamètre des branches de merisier utilisées pour la construction de notre plessis varie souvent, allant parfois jusqu’à plus d’un pouce et demi, voire 5 cm.
Ce projet s’est étalé sur deux ans. Le plessis a résisté à un hiver, et il résiste très bien à son deuxième hiver. Il résiste aussi aux bibittes et au pourrissement. Il faudrait maintenant penser à construire une porte pour achever ce projet. Affaire à suivre…
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